Mort de six alpinistes au Mont-Blanc : la thèse de l'avalanche exclue
“Pour l’instant, c’est un vrai mystère ”, avait déclaré mercredi au sujet des circonstances du drame le patron du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix. Plus de 24h plus tard, l’enquête ne permet toujours pas d’en savoir plus sur l’accident qui a conduit à la mort cinq alpinistes stagiaires et leur guide dans le Massif du Mont-Blanc.
Les enquêteurs ont étudié les piolets, les crampons et surtout les cordes des six alpinistes, mais ils n’ont constaté aucun signe de rupture sur ces dernières. Selon une source proche de l’enquête, les victimes étaient encordées par deux. Mais ce qui étonne les gendarmes, c’est que le corps de la seule femme du groupe, qui était attachée avec le guide, a été retrouvé à une centaine de mètres des cinq autres.
Pas d'avalanche
La corde qui la reliait au guide de 40 ans n’a pas été rompue. Le noeud a-t-il lâché ou a-t-elle dans un premier temps survécu à la chute avant de se libérer elle-même ? Pour le moment, les enquêteurs n’ont pas de réponse et expliquent qu’il sera difficile voire impossible d’avoir des certitudes en l’absence de témoins de l’accident.
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La seule hypothèse désormais totalement écartée est celle d’une avalanche qui aurait causé le drame, explique ce jeudi soir, dans un communiqué, la substitut du procureur de Bonneville, Agnès Robine. “Dès lors, est privilégiée l’hypothèse d’un dévissage des alpinistes, c’est à dire d’une chute brutale le long de la pente raide ”, explique-t-elle.
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