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Militaires tués en Guyane : les deux suspects ont avoué

Trois personnes ont été interpellées vendredi à Macapa, au Brésil. Elles sont suspectées d'avoir participé au meurtre de deux soldats français, tués en Guyane fin juin. Deux d'entre elles ont avoué les faits ; la troisième serait une complice. Le principal suspect est le leader d'une bande armée. La ministre de la Justice Christiane Taubira a fait part de sa "satisfaction" quant à cette arrestation.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Franceinfo (Franceinfo)

Après leur arrestation, "Manoelzinho"
et "O Brabo" ont avoué les faits qui leur sont reprochés. Manoel
Ferrerira Moura et Ronaldo Silva Lima – leurs vrais noms respectifs – "ont
reconnu leur participation dans le meurtre"
de deux soldats français en Guyane, à la fin du mois de juin,
lors d'une opération contre des chercheurs d'or clandestins. Âgé de 25 ans, Manoel
Ferrerira Moura est le chef d'un gang violent qui dirigeait un site
d'orpaillage clandestin.

Les deux suspects ont été arrêtés vendredi et détenus au siège de
la police fédérale de Macapa (Brésil). Ils ont été interpellés dans un taxi,
près d'un hôtel dans lequel ils étaient censés résider. Chacun d'eux détenait
sur lui une arme et une somme d'argent ; Moura possédait 5.000 dollars sur lui.
Ils étaient accompagnés d'une femme qui les aurait aidés à fuir de Guyane. Les
suspects ont fui à travers la forêt sur plus de 200 kilomètres.

Le parquet de Fort-de-France
(Martinique) a ouvert une information judiciaire pour "meurtres
et tentatives de meurtres en bande organisée, associations de malfaiteurs"
.

Dans le cadre de cette enquête, huit
suspects d'origine brésilienne étaient recherchés en tout. Ils seraient
organisés en bande armée et équipés d'armes de guerre. La ministre de la
Justice Christiane Taubira a annoncé avoir appris "avec
satisfaction"
 ces
arrestations. "Les actes d'enquête et les poursuites qui doivent intervenir
relèvent maintenant de la coopération des autorités judiciaires françaises et
brésiliennes afin que ces faits graves puissent recevoir une réponse pénale
appropriée"
, ajoute-t-elle, dans un communiqué.

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