Michel Fourniret parle, et défend son épouse
"Je pense que Monique Olivier ne ment pas quand elle se tient à cette
position-là". Voilà seize des premiers mots que Michel Fourniret a prononcé depuis l'ouverture de son procès, le 27 mars, devant la cour d'assises des Ardennes pour sept homicides précédés de viols ou tentatives.
Prononcées aux alentours de 17 heures, ces premières déclarations font référence aux réponses de son épouse, depuis qu'a débuté hier l'examen de l'enlèvement, du viol et du meurtre de Fabienne Leroy, une étudiante de 20 ans, en août 1988. Monique Olivier maintient qu'elle n'a pas administré d'injection à la victime présumée, avant son meurtre.
"Elle était physiquement présente, mais moralement absente. Son esprit était à dix mille kilomètres de là. Elle n'a pas fait d'injection" a poursuivi Michel Fourniret. Jusqu'ici, il avait choisi de rester silencieux, pour protester contre le fait que le procès n'ait pas lieu à huis clos comme il l'avait réclamé. Communiquant par exemple à l'aide de morceaux de papier.
Jeune femme de 20 ans, Fabienne Leroy avait disparu à Châlons-en-Champagne le 3 août 1988. Son corps, avec une balle en pleine poitrine, avait été retrouvé le lendemain sur un terrain appartenant au camp militaire de Mourmelon-le-Grand (Marne).
Matteu Maestracci avec agences
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.