Mort de Vanille : l'alerte enlèvement a-t-elle été déclenchée trop tard ?
Depuis la mort de la petite Vanille, de nombreuses questions restent toujours sans réponses. Sa mère a avoué dimanche 9 février le meurtre de la fillette, survenu, selon ses déclarations, avant le déclenchement de l'alerte enlèvement. La mort de Vanille aurait-elle pu être évitée ?
Vanille, un an, a été retrouvée morte, dimanche 9 février, dans une benne à vêtements d'Angers (Maine-et-Loire). Le vendredi précédent, sa mère ne la ramène pas comme convenu à l'assistante sociale. Plus de 24 heures après leur disparition, l'alerte enlèvement est déclenchée. Déjà trop tard ? "C'est un délai qui est adapté aux circonstances de cet évènement, explique Catherine Vandier, substitut du procureur général de la République d'Angers. Nous avons une maman, qui a priori ne présentait pas de danger particulier."
Un droit de garde limité pour la mère
La mère interpellée la veille dans un hôtel de Nantes souffrait de graves troubles psychiatriques. Le juge des enfants avait ordonné le placement de Vanille dans une famille d'accueil, avec un droit de garde limité pour la mère. Aucun incident majeur au cours des dernières semaines n'avait été signalé. Dans la matinée, le secrétaire d'État à la protection de l'enfance, Adrien Taquet, a annoncé avoir demandé une enquête pour connaitre les conditions dans lesquelles ce droit de garde avait été accordé à la mère biologique.
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