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Vidéo "Le sujet de la manifestation, ce n'est pas moi", déplore Jean-Luc Mélenchon, contraint de quitter la marche blanche pour Mireille Knoll

Le chef de file de La France insoumise a été hué par des personnes présentes dans le cortège.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, à l'hôtel des Invalides, le 28 mars 2018. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Décrété indésirable par le Crif mais finalement présent, Jean-Luc Mélenchon a été contraint de quitter la marche blanche en mémoire de Mireille Knoll, mercredi 28 mars. Interrogé par plusieurs journalistes, le chef de file de La France insoumise a assuré que ce n'était "pas le sujet" et qu'il fallait prendre cette réaction "avec philosophie", sans "jeter de l'huile sur le feu". 

Le député des Bouches-du-Rhône a précisé ne pas avoir compris "ce déchaînement de violence". "Le sujet de la manifestation, ce n'est pas moi. C'est cette femme assassinée par des violents et des barbares et la nécessité de montrer que toute la communauté nationale serre des rangs. Le reste, c'est vraiment un épiphénomène", a-t-il déclaré.

"Insoumis dehors !"

Jean-Luc Mélenchon et les députés de La France insoumise qui l'accompagnaient – notamment Alexis Corbière, Eric Coquerel, Clémentine Autain, Adrien Quatennens – ont dû gagner une rue adjacente du parcours emprunté par les manifestants après avoir été invectivés, notamment aux cris de "Insoumis, dehors", par des personnes présentes dans le cortège.

De son côté, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France, Francis Kalifat, a déclaré : "La rue appartient à tout le monde". Mais "j'espère qu'ils prendront conscience de la nécessité de faire le ménage chez eux". La présidente du Front national, Marine Le Pen, avait elle aussi été déclarée persona non grata à la marche par le Crif. Elle a également été contrainte de quitter le cortège sous les invectives. 

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