Meurtre de Chloé : la douleur de Calais
La fillette de 9 ans a été enlevée, violée avant d'être tuée par un ouvrier polonais de 39 ans.
C'est toute une ville qui est en deuil. Jeudi 16 avril au soir, Calais pleure Chloé, la fillette de 9 ans enlevée, violée et tuée par un ouvrier polonais de 38 ans, mercredi 15 avril. Une marche blanche a réuni des milliers de personnes, venues rendre un dernier hommage à l'enfant. La mère de Chloé, effondrée, ne contient pas ses larmes. "Chloé était heureuse, Chloé était fragile. Un destin terrible et injuste a fauché cet enfant qui ne nous sera jamais rendu. Nous la pleurerons aujourd'hui, nous la pleurerons demain. Parce que les larmes sont notre seul refuge", s'est émue Natacha Bouchart, la maire de la ville à l'issue de cortège.
Chagrin et colère
Sur la place centrale de la ville, le silence est impressionnant. "C'est un cauchemar, ça ne devrait pas exister. Du chagrin, mais beaucoup de colère", lance une femme. "Ça aurait pu arriver à n'importe quel enfant. J'espère que le meurtrier sera puni", lâche un papa. "Elle ne demandait qu'à vivre. C'est inimaginable", s'attriste une Calaisienne. Des roses ont été déposées sur les lieux où Chloé a été kidnappée.
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