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Mort de Thomas à Crépol : un regain de tensions à l’ultradroite

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Mort de Thomas à Crépol : un regain de tension à l’ultradroite
Article rédigé par franceinfo - A. Lay, @RevelateursFTV, A. Derhille
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Les mouvements d’ultradroite sont de plus en plus sous surveillance, comme l'a souligné le ministre de l’Intérieur le 15 novembre dernier. Un rapport parlementaire évoque plus de 3 000 militants actifs, dont 1 300 désormais fichés S.

Des tags islamophobes sur les murs d’une mosquée dans la Manche, des affiches collées à Versailles (Yvelines) avec des appels à venger Thomas, ou encore des manifestations spontanées, comme à Avignon (Vaucluse). Depuis le meurtre de l’adolescent, il y a une semaine, des groupuscules d’extrême droite encagoulés multiplient les actions partout en France.

Des profils variés

La propagande incite à l’autodéfense. "Nous sommes humiliés sur notre propre sol par des racailles, qui vendent de la drogue", dit l’un des meneurs de la manifestation qui a dégénéré, samedi 25 novembre, à Romans-sur-Isère (Drôme). Ils organisent les rassemblements sur les réseaux sociaux ou avec des groupes de discussion.

Le profil des individus, membres de plusieurs groupes, varie. "Déjà un gros foyer vers Lyon (Rhône), un foyer d’ultradroite identitaire. Mais en même temps, on se rend compte qu’il y a des personnes qui arrivent de Mayenne, de la région parisienne, qui sont fichés S pour certains", décrypte Jean-Christophe Couvy, le secrétaire national d’Unité SGP police FO.

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