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Mort de Thomas à Crépol : menacée de mort, la maire de Romans-sur-Isère porte plainte

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Mort de Thomas à Crépol : menacée de mort, la maire de Romans-sur-Isère porte plainte
Article rédigé par France 2 - A. Peyrat, T.-E. Urtado
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Dans la Drôme, une enquête a été ouverte après des menaces de mort envers la maire de Roman-sur-Isère. Elle avait pris position après la mort du jeune Thomas lors d’une fête de village. La tension est forte, vendredi 1ᵉʳ décembre et des manifestations ont été interdites.

Mercredi 29 novembre, Marie-Hélène Thoraval, édile de Romans-sur-Isère (Drôme), porte plainte après avoir reçu des menaces de mort par téléphone et sur les réseaux sociaux. "J’ai reçu un message privé sur compte Instagram et c’est vraiment monté d’un cran. J’étais menacée d’être décapitée, on jonglerait avec mon crâne", décrit-elle.  

Des menaces après des prises de position 

Des menaces survenues après les événements qui ont suivi la mort du jeune Thomas à Crépol (Drôme), non loin de Romans-sur-Isère. Samedi 25 novembre, des groupes armés d’ultradroite ont manifesté pour "rendre justice à Thomas". Leur cible : la cité de la Monnaie, quartier sensible de Romans-sur-Isère, d’où seraient originaires des suspects de l’enquête sur la mort du jeune homme. 

Le lendemain, la maire Les Républicains avait dénoncé ce climat de tension et appelé à une prise de conscience de l’État sur la délinquance dans ce quartier. Elle a depuis reçu des messages de soutien, notamment du président de l’association des maires de France. Vendredi 1er décembre, la préfecture de la Drôme a interdit un rassemblement de l’ultradroite le lendemain. D’autres villes ont déjà interdit des rassemblements, comme à Paris, Lyon ou encore Bordeaux. 

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