Meurtre de Philippine à Paris : "Les symptômes d'un laxisme judiciaire depuis 40 ans", lance Jean-Lin Lacapelle, porte-parole du RN
Le corps de Philippine, étudiante à l'université de Paris-Dauphine, a été retrouvé enterré non loin de ce campus dans le bois de Boulogne. Une information judiciaire pour viol et homicide a été ouverte par le parquet de Paris. Le fait que le suspect, condamné pour viol, soit en instance d'expulsion a suscité de nombreuses réactions politiques. "On a affaire à un migrant marocain qui est arrivé clandestinement en France, qui est condamné pour viol et qu'on retrouve finalement en Suisse après avoir fait de la prison et tué cette jeune étudiante. On retrouve tous les symptômes d’un laxisme judiciaire et d’une faiblesse politique depuis 40 ans. Et par le manque de courage politique, on a failli. Si ce Marocain avait été expulsé, Philippine serait vivante aujourd’hui", explique Jean-Lin Lacapelle, porte-parole du RN
"Un échec collectif et sociétal"
"Cette libération s'est faite avant la loi Dupond-Moretti qui prévoit justement qu'il n'y a pas de remise automatique des peines. Je pense énormément à la victime et à sa famille. C'est une tragédie nationale. Je pense aussi au magistrat qui a pris cette décision avec l’arsenal que l’on a aujourd’hui et qui ne pouvait pas anticiper ce qui s’est passé. Il faut avoir un discours nuancé et réfléchir à ce qu’il s'est passé. Évidemment, c'est un échec collectif et sociétal", répond Eleonore Caroit, députée Renaissance des Français établis en Amérique latine et aux Caraïbes.
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