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Marseille : la police cherche à identifier un mystérieux patient d'un hôpital psychiatrique

Cet homme a été hospitalisé d'office après avoir passé quatre jours dans une unité d'hébergement d'urgence de la ville, où il avait été accueilli le 13 août 2017.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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L'appel à témoin concernant "Monsieur 13 août" diffusé jeudi 18 octobre 2018 par la police sur Twitter. (POLICE NATIONALE / TWITTER)

Mais qui est "Monsieur 13 août" ? La police nationale a posté un appel à témoins, jeudi 18 octobre, pour tenter de parvenir à identifier un mystérieux patient de l'hôpital psychiatrique Edouard-Toulouse de Marseille (Bouches-du-Rhône) incapable de décliner son identité.

Cet homme a été hospitalisé d'office après avoir passé quatre jours dans une unité d'hébergement d'urgence de la ville, où il avait été accueilli le 13 août 2017. Le personnel médical, qui n'a pas réussi à obtenir la moindre information sur son passé, lui a alors attribué comme surnom la date à laquelle cet homme est appparu sur les radars des institutions, raconte La Provence.

Les empreintes digitales de cet homme, qui connaît "un ou deux mots de français", n'ont pas été retrouvées dans le fichier national des autorités. En outre, personne n'a été pour l'heure capable d'identifier "Monsieur 13 août" à l'aide de sa photographie, diffusée dans tous les hôpitaux psychiatriques de France par l'Agence régionale de santé.

"Tout faire pour donner des droits à cet homme"

Saisie du dossier, la magistrate Anne Lezer précise à La Provence que personne ne "peut demeurer sans acte de naissance et donc sans identité sur le sol français". Et d'ajouter : "Il faut tout faire pour redonner une consistance juridique à cet homme qui aura par conséquent des droits".

Pour tenter d'avancer, elle a ordonné des comparaisons ADN et des analyses dentaires et osseuses qui seront étendues dans l'Europe entière. "Des examens extrêmement coûteux et qui ne permettront que de déterminer son âge", écrit le quotidien régional.

Si les recherches restaient vaines, les services de l'Etat seraient contraints de lui attribuer une identiter "en se servant par exemple du prénom saint du calendrier, à la date à laquelle il a été découvert et de l'endroit où il vit", indique Anne Lezer. "Monsieur 13 août" deviendrait ainsi Hyppolyte Toulouse.

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