Libération accordée ce matin à l'Iranien Ali Vakili Rad
A peine libéré, Ali Vakili Rad a quitté le sol français. Sorti en fin de matinée de la centrale de Poissy, il a pris un avion peu après 15h à destination de Téhéran.
Hier, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a pris les devants et signé un arrêté d'expulsion. L'homme avait purgé la part incompressible de sa peine, mais sa remise en liberté conditionnelle n'était envisageable qu'assortie de sa reconduite à la frontière.
En Iran, l'attendrait un travail dans une agence de voyage...
Comment interpréter la concomitance des dates entre cette libération et celle de Clotilde Reiss, la jeune lectrice française, restée pendant plus de 10 mois, en séjour forcé en Iran ?
Les interrogations se multiplient depuis samedi. Certains évoquent "une contrepartie" de la part de la France. "Ce ne doit pas être interprété comme un échange", rétorque Me Sorin Margulis, l'avocat de l'Iranien. Lui estime au contraire que l'affaire Reiss a retardé la libération de son client. Il explique que celui-ci était libérable depuis plus d'un an. Mais que la France a repoussé sa libération, car elle était inenvisageable tant que la jeune Française était retenue en Iran.
Le PS, par la voix de Benoît Hamon, a réclamé, sur France Info ce matin, "la transparence" dans cette affaire.
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