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Les bus de Tremblay-en-France désormais sous escorte policière

Après les agressions perpétrées contre deux bus à Tremblay-en-France mercredi et l'arrêt de travail des chauffeurs, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, en visite sur place pour la deuxième fois en deux jours, a annoncé que 80 policiers avaient commencé ce matin à escorter les bus de la ville. _ Un dispositif qui durera "{autant que nécessaire}". Certains chauffeurs ont repris le volant. D'autres non. Les deux hommes dont les bus ont été caillassés et incendiés mercredi ont été reçus cet après-midi par Nicolas Sarkozy.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 12:26

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Ces escortes, qui œuvrent depuis ce matin 3h00, sont composées de policiers des transports et de CRS. Escortes convaincantes pour les chauffeurs de TRA qui ont repris le travail ce matin. Ceux de l'entreprise les "Courriers d'Ile-de-France" en revanche poursuivent leur mouvement. Ils exercent leur droit de retrait et ne devraient pas reprendre le travail avant mardi. Ils ont séquestrés le directeur de leur entreprise quelques minutes en début de soirée.

_ Le président de la République a reçu les deux chauffeurs qui conduisaient les bus attaqués mercredi soir, pour leur "manifester son soutien et sa
solidarité". Leurs véhicules avaient été l'un incendié, l'autre simplement caillassé, dans la cité du Grand Ensemble, deux jours après un gros coup de filet contre un réseau de trafiquants de drogue.

Les enquêteurs n'excluent pas un geste de représailles motivé soit par l'interpellation de quatre des trafiquants présumés, soit par la diffusion le même jour d'un reportage télévisé sur le trafic de drogue à Tremblay-en-France.

Nicolas Sarkozy s'est déclaré "très choqué" d'avoir vu un bus brûlé, a rapporté Kada Zenasci, un responsable CFDT des chauffeurs, après près
d'une heure passée à l'Elysée.