Les aveux du couple etarra: l'Intérieur dément
Le ministère de l'Intérieur dément les informations diffusés par les médias espagnols. La radio Cadena Ser sur son site internet avance que la femme
arrêtée serait Saoia Sanchez Iturregi, surnommée Hintza, l'un
des membres d'ETA les plus recherchés d'Espagne. Mercredi, une source proche de l'enquête avait identifié son compagnon comme étant Asier Bengoa Lopez de Armentia, un dirigeant de l'organisation basque, déjà arrêté en avril 2003 en Espagne, et remis en liberté en novembre 2006.
La traque des deux suspects s'est arrêtée hier alors qu'ils s'apprêtaient à monter dans un autobus à Châteauneuf-de-Randon, un bourg situé dans le massif de la Margeride, lorsqu'ils ont été arrêtés par des gendarmes français. Sur eux, les autorités ont découvert un pistolet automatique et un revolver. L'homme et la femme correspondent au signalement des individus recherchés depuis samedi dernier.
Le couple a quitté Mende dans la soirée, pour être transféré à Paris.
Depuis trois jours, la gendarmerie avait déployé 1.500 hommes, dont le GIGN, dans le sud-ouest de la France. La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a salué le travail des forces de l'ordre et souhaité "que l'identification en cours détermine au plus vite s'il s'agit bien des individus recherchés".
Samedi, dans une cafétéria de Capbreton, deux gardes civils espagnols, qui se trouvaient en France pour une mission de renseignement, étaient tombés par hasard sur trois membres présumés d'ETA, deux hommes et une femme. Alors qu'ils s'apprêtaient à repartir en voiture, les deux gardes ont été attaqués par balles sur le parking. L'un d'eux est mort sur le coup, l'autre a été hospitalisé à Bayonne dans un état très grave. Il a succombé hier à ses blessures.
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