Le tueur de Toulouse aurait porté une caméra, selon Claude Guéant
Pour l’instant les enquêteurs ne savent pas "qui est
le tueur " explique Claude
Guéant. Les enquêteurs disposent toutefois de quelques pistes et des "milliers
de vérifications" ont déjà été effectuées selon le ministre de l’Intérieur.
Parmi ces pistes nouvelles en train d’être explorées par les
300 enquêteurs mobilisés sur cette affaire, celle de l’existence d’une caméra qui
aurait filmé la scène du crime hier. Claude Guéant a affirmé ce matin qu’un témoin
aurait vu un enregistreur numérique fixé sur la poitrine du tueur. Pour le ministre
cet indice confirme que l’assassin est
"Quelqu’un
de très froid, de très déterminé, de très maître de ses gestes et par
conséquent de très cruel"
Les enquêteurs, regroupés sous la conduite de la section
antiterroriste du parquet de Paris et la Direction centrale du renseignement
intérieur, s’attachent aussi à dresser le profil psychologique du tueur. Un
homme rapide et méthodique qui "fait bien attention à ne pas laisser d’empreintes,
à ne pas laisser de traces ADN" selon une source proche de l’enquête
contactée par l’Agence France Presse.
Autre fil déroulé par les policiers et les gendarmes, celui
du scooter utilisé par l’assassin. Un deux-roues très puissant filmé par les
caméras de vidéosurveillance. L’engin est apparu lors des meurtres de militaires à
Toulouse et Montauban et lors de la tuerie devant le collège hier.
Il s'gait d'un Yamaha
T-Max 500 cm3 dérobé le 6 mars dans la région de Toulouse. Seule différence, les
deux premières fois le scooter était noir, hier l’engin était blanc. Le
ministre n’exclue pas qu’il "ai pu être transformé" .
Les forces de l'ordre redoutent désormais un nouveau crime. "Ce qui serait étonnant, c'est qu'il s'arrête a expliqué un enquêteur. Le plan vigipirate écarlate (le plus haut niveau) a été activé en Midi-Pyrénés. Dans la région, tous les policiers sont mobilisés et les demandes de congé "ont été supprimé pour pouvoir occuper tous les lieux stratégiques comme les lieux de culte, les écoles, les gares et les métros" a souligné Gilles Rouziès du syndicat policier Alliance.
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