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Le "papi flingueur" restera en prison

La cour d'appel de Montpellier (Hérault) a rejeté la demande de remise en liberté du septuagénaire qui avait tiré sur deux cambrioleuses. Les jeunes femmes, qui s'étaient introduites dans sa maison, sont toujours hospitalisées. L'avocat général a estimé que ce cas ne relevait pas de la légitime défense.
Article rédigé par franceinfo
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L'avocat du retraité de Montpellier, qui avait blessé deux cambrioleuses à son domicile, s'est déclaré "déçu car (il estimait que sa) remise en liberté ne troublerait pas l'ordre public". La cour d'appel de Montpellier vient de rejeter la demande de remise en liberté de son client, mis en examen pour "tentative d'homicides volontaires".

Hier, lors de l'audience, l'avocat général a estimé que ce cas ne tombait pas sur le coup de la légitime défense : le septuagénaire aurait tiré sur les deux jeunes femmes dans deux pièces différentes. Elles étaient en plus accroupies et n'étaient pas armées.
_ Originaires des pays de l'est et déjà connues des services de police pour l'une d'entre elles, les deux cambrioleuses n'ont pas pu être identifiées.

L'avocat de l'ancien maraîcher avait assuré qu'il n'y avait aucun risque de réitération, et que cet homme implanté dans ce village depuis longtemps ne tenterait pas d'échapper à la justice. Mardi dernier, il était revenu sur la responsabilité du retraité : "Ce monsieur avait déjà été cambriolé une fois. Il y avait un camp de gens du voyage tout près, il a eu peur et il a paniqué, il n'a réalisé qu'au dernier moment que c'étaient des femmes et qu'elles n'étaient pas armées".

Il a présenté une pétition réunissant près de 13.000 signatures favorables à sa libération.

Paul Chaufour avec agences

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