Le nouveau chef militaire de l'ETA arrêté en France
Pas de précision pour l'instant sur les circonstances de ces interpellations, mais la ministre française de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a aussitôt exprimé sa très vive satisfaction, et celle d'Alfredo Perez Rubalcaba, ministre espagnol de l'Intérieur, devant ces nouvelles interpellations.
_ Elles "démontrent une fois encore l'engagement résolu des services de police et de gendarmerie français dans la lutte contre le terrorisme basque", écrit-elle dans un communiqué.
Parmi les trois suspects arrêtés, figure Aitzol Iriondo Yarza, alias "Gurbitz", présenté dans le communiqué comme le "successeur présumé de Txeroki en tant que chef de l'ETA militaire." Selon le ministre espagnol de l'Intérieur, il "pourrait être lié" aux meurtres de deux gardes civils espagnols à Capbreton (sud-ouest de la France) en décembre 2007.
Garikoïtz Aspiazu Rubina, dit "Txeroki", a été mis en examen et écroué fin novembre à Paris après son arrestation à Cauterets (Hautes-Pyrénées) en compagnie d'une femme. (lire notre article)
_ Il est poursuivi pour "direction d'une association de malfaiteurs à caractère terroriste, recel de vol en bande organisée, détention et transport d'explosifs", ce qui est passible de 20 ans de réclusion en cour d'assises.
L'arrestation de "Txeroki" a été présenté par l'Espagne comme une grande victoire contre l'ETA. Les autorités de Madrid ont assuré qu'elle demanderaient son extradition pour qu'il
soit traduit en justice en Espagne dans d'autres dossiers.
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