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Le député UMP Bernard Reynès raconte son agression

"J'ai pris trois coups de couteau qui sont rentrés entre six et sept centimètres chacun", raconte le député, qui a reçu de nombreuses marques de soutien.

Article rédigé par franceinfo
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Le député UMP Bernard Reynès, le 10 juillet 2011 à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône). (MAXPPP)

"J’ai pris trois coups de couteau qui sont rentrés entre six et sept centimètres chacun." Dans une interview à Europe 1, le député-maire UMP de Châteaurenard (Bouches-du-Rhône), Bernard Reynès, revient, mardi 12 novembre, sur l'agression dont il a été la cible la veille, lors d'une cérémonie du 11-Novembre.

"Je marchais, je suivais la cérémonie. Nous arrivions, comme il est de tradition, au cimetière, et puis j’ai senti des coups, tapés très très fort dans le dos. J’ai entendu des cris. La personne m’a hurlé : 'Va te faire…' Je me suis alors retourné et j’ai vu des gens hurler parce que le sang a giclé. Et puis je me suis inquiété car j’ai vu un de mes adjoints par terre et une autre qui pleurait et criait", raconte l'élu.

"C'est la République qu'on ne respecte plus"

Heureusement pour lui, "la lame est partie en inclinaison et a donc raté le rein". Mais selon Bernard Reynès, qui se base sur l'avis de son médecin, "il n'y a pas de doute" : cette agression visait à le tuer. "C’est la République que l’on ne respecte plus, c’est le statut d’élu qui ne représente plus grand-chose pour les gens. Ce qui s’est passé aujourd’hui contribue à créer un sentiment de perte de repères", regrette-t-il.

Bernard Reynès affirme avoir reçu plusieurs coups de téléphone de soutien, de la part de Matignon, du ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, et du président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone. François Fillon, Jean-François Copé et de nombreux élus UMP l'ont aussi appelé, ainsi que Nicolas Sarkozy. "Sarkozy m’a dit qu’il était horrifié par ce qu’il s’était passé mais qu’il me connaissait bien et qu’il savait que je ne me laisserais pas abattre", affirme-t-il.

Malgré cette agression, Bernard Reynès devrait revenir dès la semaine prochaine à l'Assemblée nationale et dans sa mairie de Châteaurenard.

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