Le coiffeur Dessange victime d'un "complot" familial : tiré par les cheveux ?
Jacques Dessange, ce fut un des hérauts de la coiffure franchisée, devenu patron d'un véritable empire commercial des ciseaux et sèches-cheveux : 1.200 salons à travers le monde, fréquentés par "70.000 femmes par jour", comme le revendique l'ouvrage qu'il a écrit en 2008.
_ À 86 ans, il en signe un second sur le net, mais pour narrer une histoire bien plus pathétique que sa conquête des crânes : "le complot" -c'est le titre- qu'aurait organisé contre lui son fils cadet Benjamin, qui l'aurait "littéralement jeté dehors de Dessange International".
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Consulter son ouvrage en ligne qui commence ainsi : "Vous saurez maintenant comment le satanique Benjamin Dessange et Olivier Millet ont agi pour jeter Jacques Dessange dehors."
L'affaire
Tout commencerait en 2005, lorsqu'avec ses deux partenaires proches, Jacques Dessange décide de céder une partie du capitale de sa holding. Il nomme alors son fils à la tête du groupe. "Une grave erreur". En 2008, il est mis à l'écart, n'est plus consulté, puis se voit demander de "ne plus mettre les pieds au bureau". Jusqu'à sa mise en retraite forcée en 2010... à 85 ans.
_ Amer, le coiffeur veut se venger, faire "virer son fils de la société qu'[il] a bâtie". Et menace de porter plainte contre lui et son associé Olivier Millet "pour abus de confiance aggravé".La riposte
D'abord muette, la société Dessange International contre-attaque ce matin. Elle annonce, dans un communiqué, son intention de lancer une procédure pour " interdire la diffusion de l’opuscule Le Complot qui constitue à l’évidence une diffamation et une atteinte à la vie privée de Benjamin Dessange".
_ Et de décrire "une affaire tristement privée entre un père et un fils qui ne demande pas de commentaire de la part de la société Dessange International".
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