Le chirurgien de Johnny fixé sur son sort
26 novembre 2009, le docteur Delajoux opère Johnny Halliday d'une hernie discale. L'opération semble bien se passer et la rock star s'envole vers les Etats-Unis. C'est là que le fiasco commence. Le rockeur sitôt débarqué sur le sol américain finit en soins intensifs le 7 décembre à l'hôpital edars-Sinaï de Los Angeles pour une infection. Il est placé en coma artificiel à deux reprises.
Tel Lazarre, la star se relève, mais avec l'envie d'en découdre. Il saisit la justice, avec un objectif : expertiser ses séquelles et définir si le chirurgien est responsable de ces rattages postopératoire. Le docteur Delajoux se retrouve au cœur de la tourmente médico-médiatique.
Le rapport final ne sera pas rendu public
En juillet, un pré-rapport rendu public par le Journal du Dimanche est censé être "accablant" pour le docteur Delajoux. "Les experts évoquaient un défaut d'information, mais sa qualité de chirurgien n'était absolument pas mise en cause", s'insurge l'avocat du neurochirurgien.
Le rapport définitif sera transmis dans le courant de la journée, aux avocats des différentes parties, mais il ne sera pas rendu public. Le chanteur pourrait décider de poursuivre en justice afin d'obtenir une indemnisation. Mais uniquement si les experts imputaient au Dr Delajoux une responsabilité dans les difficultés postopératoires que Johnny a subies au lendemain de l'opération.
Caroline Caldier, avec agences
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