Le calme revient à la Villeneuve, sous haute surveillance policière
Depuis vendredi les policiers essuient des tirs à balles réelles. Hier soir à 22h30, ce véhicule de la BAC a été la cible de deux coups de feu "a priori d’arme longue", a précisé un responsable de la police.
_ Selon nos informations, il y a eu ensuite deux nouveaux coups de feu, entre minuit et une heure du matin.
Si la nuit a été -malgré tout- relativement calme, c’est que la Villeneuve est sous très haute surveillance policière. Plus de 200 policiers et gendarmes supplémentaires ont été déployés dans le quartier de 15.000 habitants, notamment des unités d'élite du Raid et du Groupement d'intervention de la gendarmerie nationale.
Au total, 20 personnes ont été interpellées depuis le début des violences vendredi. Deux hommes, soupçonnés d'être impliqués dans des tirs contre la police sont toujours en garde à vue ainsi qu'un troisième, recherché pour des faits criminels non liés aux émeutes.
Tirs entre manifestant et forces de l'ordre, départs de feu, destructions d'abribus: c'est la mort d'un jeune homme du quartier, tué après le braquage d'un casino dans la nuit de jeudi à vendredi qui a déclenché ces violences. Une trentaine de véhicules ont été incendiés, un tramway attaqué et des policiers visés par des tirs d'armes à feu, mais aucune victime n'a été signalée. Seize véhicules ont encore été brûlés la nuit suivante et 19 personnes ont été placées en garde à vue.
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Par ailleurs, la brigade de gendarmerie de Saint-Egrève, dans la banlieue nord de Grenoble, a fait l'objet la nuit dernière d'un "petit départ de feu". Rapidement maîtrisé, ce début d'incendie n'a fait ni dégât ni victime, mais les autorités font le lien avec les événements survenus dans le quartier de la Villeneuve...
Caroline Caldier, avec agences
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