Le braqueur du casino de Trouville était âgé de 75 ans
Actualisé à 12h40 avec les circonstances de la mort du braqueur
Il a "quand même tiré sur un vigile du casino, puis sur un policier, puis sur un gendarme", énumère Gérald Lesigne, substitut du procureur général à Caen. Un comportement qui cadre mal avec le profil du braqueur : âgé de 75 ans, originaire du département voisin de l'Orne, il n'avait a priori pas d'antécédent judiciaire, selon le parquet général. "Mais cela devra être confirmé", selon le magistrat.
Il prend la fuite avec sa propre voiture
Le malfaiteur n'avait d'ailleurs pris aucune précaution pour cacher son identité. C'est dans sa propre voiture, plaque d'immatriculation visible de tous, qu'il s'est rendu hier après-midi au casino Barrière de la station balnéaire de Trouville. Il s'est muni d'une simple casquette et d'une écharpe qui couvre son visage. Avec son arme, il menace l'une des caissières, qui lui remet 7.500 euros. "Le vigile n'a pas saisi tout de suite. Cela faisait pas sérieux. Son arme avait un peu l'air d'un jouet" raconte Gérald Lesigne.
"Il parlait de se suicider"
Pourtant, le vieil homme n'a pas hésité à tirer en direction de ce vigile, puis des forces de l'ordre arrivées sur place, avant de prendre la fuite dans sa voiture. Un policier est atteint au niveau de son gilet pare-balles, un autre est blessé au bras. "Les
gendarmes ripostent en direction du véhicule" explique le substitut du procureur général. Le malfaiteur perd alors le contrôle de sa voiture, "sans doute endommagée par les tirs des forces de l'ordre" et l'abandonne.
_ Il prend alors un automobiliste en otage et le contraint à conduire en direction de Lisieux. Profitant d'un ralentissement, le conducteur parvient à prendre la fuite. Le malfaiteur doit alors prendre le volant, mais il est rattrapé par les gendarmes.
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Contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps, l'homme menace les militaires, mais ne tire pas sur eux. Il est abattu par les gendarmes.
"Il parlait depuis un moment de se suicider" explique aujourd'hui la compagne du malfaiteur. "Je crois
qu'il n'avait pas le courage de le faire. C'est la méthode qu'il a choisie pour
passer à l'acte". Elle ajoute que le retraité avait "quelques soucis neurologiques" et avait "arrêté son traitement".
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