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La semi-liberté, finalement, pour Georges Cipriani

Georges Cipriani va bénéficier d'un régime de semi-liberté. Décision de la cour d'appel de Paris. Le 24 février dernier le tribunal d'application des peines avait accordé cette mesure à l'ancien membre d'action directe. Elle avait été bloquée par un appel du parquet.
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La cour d'appel de Paris a finalement accordé à Georges Cipriani ce qu'elle lui avait refusé il y a un an : un régime de semi-liberté.
_ Le 24 février dernier, le tribunal d'application des peines antiterroriste avait accordé une telle mesure à Georges Cipriani. Mais le parquet de Paris avait immédiatement fait appel de cette décision, ce qui avait bloqué son application. L'an dernier, après une procédure identique, la cour d'appel avait refusé ce régime (lire notre article ci-dessous) .

L'ex-membre d'Action Directe, détenu depuis 23 ans, va pouvoir sortir de prison à compter du 14 avril. Il quittera la prison d'Ensisheim, dans le Haut-Rhin, chaque matin et y retournera le soir pour y passer la nuit, ainsi que les week-ends.
_ Durant la journée il travaillera à la banque alimentaire de Strasbourg et apportera une aide bénévole au Secours populaire.

Georges Cipriani a été condamné le 28 février 1987 à la réclusion
criminelle à perpétuité assortie d'une mesure de sûreté de 18 ans
pour les assassinats, en 1985, de l'ingénieur général René Audran,
et en 1986, de celui du PDG de Renault, Georges Besse.
C'est l'un des derniers membres d'Action Directe à ne pas bénéficier de cette mesure de semi-liberté.

Baptiste Schweitzer, avec agences

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