La police confisque sa camionnette, il reçoit toujours les contraventions
Le véhicule est utilisé par la brigade de répression du banditisme, qui ne respecte pas toujours le code de la route.
Il reçoit des procès-verbaux sans avoir commis d'infraction. En un peu plus d'un mois, Laurent T., antiquaire, a dû s'acquitter de dix contraventions, dont cinq pour excès de vitesse, dressées pour un véhicule qui lui a été confisqué, rapporte Le Parisien, mardi 11 novembre. Sa camionnette se trouve entre les mains de la brigade de répression du banditisme de la PJ de Versailles depuis septembre 2011, précise le quotidien.
Laurent T. est poursuivi pour recel en bande organisée. Ce véhicule, comme deux autres voitures qui lui appartenaient, a été saisi dans cette affaire et est utilisé par la police. La direction de la PJ de Versailles reconnaît une erreur. Si la brigade a bien le droit d'utiliser un véhicule confisqué, dans le cadre d'autres enquêtes ou de filatures, le changement de titulaire doit être communiqué à la préfecture.
"Cette histoire me coûte beaucoup d'argent, et je n'ai qu'un permis probatoire, je risque de perdre mon permis - qui est mon principal outil de travail - pour des infractions que je n'ai pas commises !" déplore Laurent T. Car en plus de régler les amendes, ce dernier a également dû payer des frais d'avocat pour les contester. L'officier du ministère public de Rennes, qui centralise les contraventions, a été informé de cette erreur, ajoute Le Parisien. Les futures amendes de la camionnette devraient à présent être adressées à la PJ de Versailles.
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