La cavale d’un violeur récidiviste s’arrête au Perthus
Ce n’est pas une évasion qui sera reprochée à cet homme recherché depuis le 12 juin, mais il risque de retourner en prison pour ne pas avoir respecté les conditions de sa surveillance judiciaire. Après une première condamnation pour un viol en 1991, il avait écopé dix ans plus tard à Auxerre de 20 ans de réclusion criminelle dont treize ans de sûreté, pour trois viols.
Un suivi social et médical
Arrivé en fin de peine le 3 décembre 2013, le tribunal d’application des peines avait décidé pour cet homme une surveillance hors de la prison pendant 45 mois. Un délai qui ne doit rien au hasard, il s’agit au mois près, du total de ses réductions et remises de peines.
La surveillance avait été localisée dans un appartement du centre-ville de Nancy où l’ancien détenu était colocataire. Il suivait apparemment sans problème un programme social, psychiatrique et médical, pour contrôler sa libido. Le 12 juin, il brise à la fois ce suivi et son bracelet électronique, avec une pince. Lors de la diffusion du signalement, le procureur de Nancy avait évoqué "une première " en France, une fuite réussie liée à un bracelet électronique coupé.
L’homme ciblé par un mandat d’arrêt et au profil psychiatrique préoccupant a été interpellé mardi après-midi au Perthus, dans les Pyrénées-Orientales, à la frontière franco-espagnole. Le contrôle n’était pas inopiné, il avait été repéré il y a quelques jours, dans sa voiture flashé par un radar.
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