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L'institut national de la transfusion sanguine devant la justice

Comment sont conditionnés les colis renfermant du sang contaminé par le sida et destinés à l'industrie pharmaceutique ? La question se pose, avec l'ouverture du procès hier à Créteil de l'Institut national de la transfusion sanguine. En 1998 un manutentionnaire d'Orly s'était blessé en ramassant un paquet brisé, contenant des tubes à essais renfermant le virus HIV. Le colis, arrivé par Chronopost, n'était pas signalé comme dangereux.
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Une amende de 30.000 euros a été requise à l'encontre de l'INTS, ainsi qu'à l'encontre du laboratoire de diagnostics Orgenics PBS, renvoyés en
correctionnelle en tant que personnes morales pour "mise en danger d'autrui". Le ministère public a également requis 3.000 euros d'amende contre deux responsables des deux sociétés également poursuivis.

Les faits remontent a prés de 11 ans. Les deux structures sont accusées de ne pas avoir respecté les consignes de sécurité dans l'expédition de produits sanguins. Certains lots de sang contaminé par le Sida, et destiné à l'industrie pharmaceutique, étaient ainsi acheminés via de simples colis postaux. En 1998, un manutentionnaire s'était blessé avec un de ses paquets.

Le jugement a été mis en délibéré au 4 juin.

Cécile Mimaut, avec agences

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