Dans un communiqué, le maire de Toulouse, Pierre Cohen, "interpelle l'Etat" au sujet de l'inhumation dans sa ville de Mohamed Merah, estimant qu'elle n'est "pas opportune ".Il a donc demandé au préfet de Région de différer l'inhumation.Les obsèques devaient initialement avoir lieu cet après-midi.Abdallah Zekri, conseiller du recteur de la Grande Mosquée de Paris, a précisé à France Info que l'inhumation aurait lieu "dans le carré musulman de la ville de résidence, donc Toulouse, comme le veut la loi française ". De son côté, Nicolas Sarkozy a souhaité qu'"on ne fasse pas de polémique " avec les obsèques de Mohamed Merah. "Il était Français, qu'il soit enterré et qu'on ne fasse pas de polémique avec ça ", a estimé le président de la République. Le refus en Algérie a été formulé, par craintes de troubles à l'ordre public, par le maire de la commune où la famille voulaitinhumer Mohamed Merah. Mais une source gouvernementale algérienne a dit que la décision venait d'Alger. "L'Algérie n'a rien à voir avec cette affaire et nous ne comprenons pas pourquoi certains milieux en France veulent nous impliquer ", a-t-on dit. "C'est pourquoi nous avons pris la décision de ne pas accepter le corps pour le moment. C'est une décision temporaire ", a ajouté cette source. Le père du jihadiste français a regretté de ne pas pouvoir enterrer son fils en Algérie."Allah Ghaleb (c'est la volonté de dieu). Il était écrit qu'il n'allait pas être enterré en Algérie ", a déclaré Mohamed Benalel Merah.