L'ex-PDG de Smoby mis en examen pour abus de biens sociaux
Il avait été nommé à la tête de Smoby en 1993, à la suite du décès brutal de son père. Jean-Christophe Breuil est soupçonné d'avoir été l'auteur de malversations financières, pendant qu'il dirigeait le groupe de fabrication de jouets.
Placé en garde à vue mardi matin, Breuil est désormais mis en examen pour plusieurs chefs d'inculpation : abus de biens sociaux et complicité d'abus de biens sociaux, recel d'abus de biens sociaux ou encore blanchiment en bande organisée d'abus de biens sociaux. Toutes ces infractions auraient été commises au préjudice de plusieurs sociétés du groupe Smoby-Majorette.
"Une campagne de manipulations"
Des faits que l'ancien dirigeant nie en bloc, se disant victime d'une "campagne de manipulations".
Selon des informations parues dans Le Figaro, Jean-Christophe Breuil est soupçonné plus précisément d'avoir détourné des fonds via des sociétés écrans basées à l'étranger.
Placé en redressement judiciaire, asphyxié par une dette de 277 millions d'euros, Smoby a été repris le 3 mars dernier par l'Allemand Simba qui prévoit de conserver 400 des 1.100 salariés français du groupe. Majorette a été confié au fonds d'investissement français Compagnie MI29 qui devrait reprendre 55 des 78 salariés.
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