L'épouse d'un professeur tué près de Dunkerque placée en garde à vue

L'épouse de Patrice Charlemagne a été placée en garde à vue mercredi 20 septembre, a communiqué le parquet, confirmant une information du Parisien. Ce professeur d'université a été tué dans sa maison de Rosendaël, près de Dunkerque (Nord), dans la nuit de dimanche à lundi. Une enquête pour homicide volontaire avait été ouverte lundi, confiée à la police judiciaire, à la suite de la mort de cet homme né en 1971, enseignant à l'université du Littoral Côte d'Opale.

La procureure Charlotte Huet avait expliqué que la femme et l'enfant de la victime étaient présents au domicile la nuit des faits, mais que "ce à quoi ils avaient assisté, et où, devait être précisé". "Après examen des témoignages, déclarations, constatations techniques et scientifiques, le parquet de Dunkerque a décidé ce jour du placement en garde à vue de l'épouse de la victime", écrit la procureure dans un communiqué.

Confronter les versions des faits

"L'objet de cette mesure est de confronter sa version des faits aux éléments recueillis dans l'enquête", ajoute-t-elle. Selon les informations de France 3 Hauts-de-France, la compagne de la victime a alerté la police vers 4 heures du matin, expliquant qu'un cambriolage était en cours à leur domicile. La victime a été retrouvée dans une chambre au premier étage, frappée de plusieurs coups de couteau. Deux couteaux ensanglantés, une paire de gants, une lampe torche et un ordinateur portable avaient été saisis à proximité du domicile, d'après une source proche de l'enquête.

"Notre ville a été touchée cette nuit par un terrible drame qui a coûté la vie à un Dunkerquois. Je veux dire ma profonde émotion et mon choc", avait réagi lundi sur Facebook le maire de Dunkerque, Patrice Vergriete, également ministre du Logement, présentant ses "plus sincères condoléances" aux proches de la victime.