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L'enquête sur la mort d'Elodie Kulik relancée

La police a rouvert le dossier, qui présente d'étranges similitudes avec la mort de l'étudiante suédoise, la semaine dernière : toutes deux ont d'abord été violées, avant que le corps ne soit brûlé.
Article rédigé par franceinfo
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La chose n'a finalement rien d'extraordinaire. Quand la police pense avoir mis la main sur un suspect - récidiviste - elle a plutôt tendance à réexaminer d'autres affaires irrésolues. Quand le passé refait surface...

Ainsi, le modus operandi de Bruno Cholet - l'homme mis en examen hier pour le meurtre d'une étudiante suédoise - n'est pas sans trouver quelques résonances avec une autre affaire.
_ Celle du meurtre d'Elodie Kulik, dans la Somme, en janvier 2002. La jeune femme avait été violée et étranglée, avant que son corps ne soit en partie brûlé. Comme ce qui est arrivé à la Suédoise... La police prend en tout cas la piste très au sérieux. Elle a formellement rouvert le dossier.

L'affaire avait fait grand bruit à l'époque. D'abord parce que les enquêteurs avaient en leur possession un enregistrement de la voix d'Elodie Kulik. La jeune femme de 24 ans avait pu appeler les pompiers avec son téléphone portable.
_ Et surtout, la gendarmerie avait pu relever trois traces d'empreintes biologiques sur la victime, ce qui avait permis de les comparer - sans succès - à 3.700 expertises génétiques.

C'est là que le bât blesse. Bruno Cholet, le principal suspect du meurtre de l'étudiante suédoise, n'a jamais figuré dans le Fichier national des empreintes génétiques. Alors qu'il a été condamné à plusieurs reprises depuis les années 70, et notamment à 18 ans de réclusion pour viols en 1989.
_ Selon Le Figaro du jour, l'empreinte génétique de Bruno Cholet avait pourtant été prélevée en juin 2005, pour une affaire d'attaque à main armée. Mais elle n'a jamais été rapprochée d'autres affaires irrésolues.

Guillaume Gaven avec agences

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