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L'appel de l'avocat de Liliane Bettencourt examiné aujourd'hui

La cour d'appel de Versailles examine aujourd'hui le recours de l'avocat de Liliane Bettencourt, Me Georges Kiejman, visant à annuler le supplément d'information relatif aux enregistrements clandestins, ordonné le 1er juillet par la juge Isabelle Prévost-Desprez.
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Mis à jour à 17h15

La 15e chambre correctionnelle avait ordonné le 1er juillet un supplément d'information lors du renvoi sine die du procès de François-Marie Banier, afin d'enquêter sur les enregistrements de conversations réalisés entre 2009 et 2010 au domicile de la milliardaire.

Le jour même, le parquet de Nanterre avait fait appel, assortissant son appel d'une requête en examen immédiat, au motif notamment qu'une enquête préliminaire était “déjà en cours” sur les écoutes. Dans la foulée, Me Georges Kiejman avait lui aussi formé un appel pour obtenir l'annulation du jugement.

Le 13 juillet, la cour d'appel de Versailles a rejeté la requête en examen immédiat du parquet de Nanterre, permettant à Isabelle Prévost-Desprez de lancer ses propres investigations relatives aux enregistrements, eu égard aux accusations d'abus de faiblesse.
_ Arguant de l'appel déposé par Me Kiejman, jugé suspensif, et dans l'attente de la décision de la cour de Versailles, le parquet de Nanterre a refusé depuis de transmettre à la magistrate, en conflit ouvert avec le procureur Philippe Courroye, la retranscription des enregistrements dont il dispose.

Mme Prévost-Desprez, qui possède une copie des écoutes, a malgré tout lancé ses investigations: elle a entendu plusieurs témoins clés de l'affaire, dont l'ex-comptable de la milliardaire, Claire Thibout, mais aussi la fille de Liliane Bettencourt, Françoise Bettencourt-Meyers. Selon des PV d'audition publiés par la presse, la juge a interrogé ces témoins à plusieurs reprises sur des sujets autres que l'abus de faiblesse.

_ La cour d'appel de Versailles a mis en délibéré au 14 septembre sa décision.

Mikaël Roparz, avec agences

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