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L'Angolagate à nouveau devant les juges

C'est aujourd'hui que s'ouvre le procès en appel de cette affaire de vente d'armes à l'Angola. Vente jugée illicite en première instance, par le tribunal correctionnel de Paris en 2009. _ 21 des prévenus, dont l'homme d'affaire Pierre Falcone, vont devoir revenir s'expliquer
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Ils sont en effet 21 à avoir fait appel pour tenter d'être blanchis par la justice. 21 dont les principaux : Pierre Falcone, organisateur de ces ventes d'armes illégales, en prison depuis un an et demi, Charles Pasqua, condamné à un an ferme pour trafic d'influence ou Arcady Gaydamak, ami russo-israélien des deux premiers, et toujours en fuite.

Tous ont la même ligne de défense depuis 2009 : ils se disent victimes d'une instruction à charge, voire d'une machination destinée à stopper les ambitions politiques de Charles Pasqua. Pour preuve selon eux, une note du contre-espionnage, ignorée par l'instruction, qui pourtant, selon eux, les disculpait...

Une défense inchangée mais un contexte différent : c'est Philippe Courroye qui avait instruit cette affaire quand il était encore juge. Il est aujourd'hui le procureur controversé de l'affaire Woerth-Bettencourt. Les prévenus comptent sur ces soupçons de collusion avec le pouvoir, pour orienter différemment la lecture du dossier. "Il n'y a pas de complot, il n'y en a pas eu, je n'ai rien à cacher", avait
affirmé Philippe Courroye en 2009. Il est à nouveau cité en appel parmi la vingtaine de témoins que la défense compte entendre.

Absents en revanche des audiences, Jean-Christophe Mitterrand et l'écrivain Paul-Loup Sulitzer, condamnés aussi dans cette affaire, mais qui eux ont renoncé à faire appel.

Cécile Quéguiner, avec agences

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