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L'affaire Ben Barka à nouveau bloquée

Relancée le jeudi avec la diffusion par Interpol de quatre mandats d'arrêts signés en octobre 2007, l'affaire Ben Barka semble çà nouveau bloqué. Le Parquet de Paris a annoncé hier soir avoir demandé la suspension de la diffusion de ces mandats d'arrêt, en attendant les précisions demandées par Interpol au juge d'instruction "afin de les rendre exécutables".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Radio France ©REUTERS/ 

Joelle Vassort)

Ces quatre mandats ont été signés le 22 octobre 2007 par le juge
d'instruction Patrick Ramaël, à l'encontre du général Hosni
Benslimane, chef de la gendarmerie royale marocaine, Abdelkader
Kadiri, ancien patron de la Direction générale des études et de la
documentation (DGED), Miloud Tounsi, alias Larbi Chtouki, l'un des
membres présumés du commando marocain qui aurait enlevé Ben Barka,
et Abdlekak Achaachi, agent du Cab 1, l'une des unités des services
marocains.
Pour l'avocat de la famille Ben Barka, en charge du dossier
depuis 44 ans, on a de nouveau bloqué l'affaire.

Le fils de Mehdi Ben Barka, Bachir est tout aussi déçu.

Medhi Ben Barka, un opposant au roi Hassan II, a disparu devant
la brasserie Lipp à Paris, le 29 octobre 1965. Cette disparition a
donné lieu à de multiples rebondissements et à quelques
condamnations, insuffisantes selon les proches de Mehdi Ben Barka,
qui ont toujours mis en cause Hassan II. Le roi, décédé en 1999,
affirmait pour sa part qu'il s'agissait d'une affaire
"franco-française''.

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