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Karachi: Hélène de Yougoslavie parle dans le Monde de "pressions" et de "menaces"

A chaque jour des éléments nouveaux dans cette affaire Karachi. Avec aujourd'hui une interview d'Hélène de Yougoslavie publiée sur le site du Monde. Elle assure que son mari, Thierry Gaubert, s'est rendu à plusieurs reprises au début des années 1990 chercher de l'argent à Genève. Elle raconte les pressions subies avant et après son audition. Et elle se dit persuadée qu'il avait eu des "informations très précises" sur sa déposition.
Article rédigé par franceinfo
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  • L'avocat William Bourdon demande que “cesse ce climat de violence et d'intimidations...”

    • Qui émane de qui?
    • “Les menaces et les intimidations étaient faites dans un premier temps par son époux...”

    Dans cet entretien, Hélène de Yougoslavie confirme les voyages en Suisse de son mari Thierry Gaubert pour chercher de l'argent à l'époque de la campagne présidentielle:
    “Oui. Il me disait régulièrement : Je vais en Suisse chercher de l'argent . Il passait systématiquement, à l'aller comme au retour, par Londres, afin me disait-il d'éviter des contrôles douaniers à la frontière franco-suisse.”

    Et elle insiste sur les pressions qu'elle a subies: “Beaucoup de pressions, et des menaces, émanant de mon mari. Cela a commencé après que sa maison a été perquisitionnée, au mois de juillet. Il s'attendait à ce que je sois convoquée par la police. Alors il m'a dit: Si tu parles, tu ne verras plus les enfants. Si je coule, tu coules avec moi, car nous ne sommes pas divorcés. Il ne fallait absolument pas que je parle des comptes à l'étranger et des remises d'argent” explique la femme de Thierry Gaubert dans cette entretien.
    Puis elle raconte une scène qu'elle situe après son audition:

    “Le 14 septembre, il m'appelle et me dit : J'ai quelque chose à te donner, descends, je suis garé dans la rue. Une fois dans la voiture, il m'a incendiée, il était furieux. Qu'est-ce que tu as été raconter aux flics, il paraît que tu m'as balancé ? Tu es complètement folle, tu vas partir à l'asile”. Et elle conclu: “J'ai compris qu'il avait eu des informations très précises sur ma déposition.”

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