Procès requis pour l'ex-secrétaire d'Etat Kader Arif pour favoritisme
L'ex-secrétaire d'Etat aux Anciens combattants sous François Hollande est soupçonné d'avoir favorisé une société gérée par son frère dans un marché public.
L'ancien secrétaire d'Etat aux Anciens combattants sous François Hollande, Kader Arif, est menacé d'un procès. Le parquet général, a indiqué à l'AFP, mercredi 17 février, avoir demandé sa comparution devant la cour de justice de la République (CJR). Kader Arif est soupçonné d'avoir fait conclure, alors qu'il était au gouvernement, en 2014, un contrat portant notamment sur du "media-training" entre le ministère de la Défense et une société gérée par son frère, dont le nom n'apparaissait pas.
La CJR décidera de la tenue ou non d'un procès
Le procureur général François Molins a requis un procès pour "prise illégale d'intérêts, détournement de fonds publics et atteinte à la liberté d'accès et à l'égalité des candidats dans les marchés publics", a précisé le parquet général. Il revient désormais à la commission d'instruction de la CJR, seule instance habilitée à juger des membres du gouvernement pour des faits commis dans l'exercice de leurs fonctions, de décider de la tenue ou non d'un procès.
Le marché s'élevait à 60 000 euros pour six ou sept sessions de "media-training", mais une seule avait été réalisée. La révélation de ce contrat avait poussé le secrétaire d'Etat, âgé aujourd'hui de 61 ans, à démissionner le 21 novembre 2014.
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