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"Air Cocaïne" : les pilotes conduits chez une juge d'instruction marseillaise par les gendarmes

Selon des sources proches du dossier citées par l'AFP, Pascal Fauret et Bruno Odos ont été emmenés devant un juge, lundi matin. Ils s'étaient enfuis la semaine dernière de République dominicaine, où ils sont accusés de trafic de drogue.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Les pilotes français Jean-Pascal Fauret et Bruno Odos, en mai 2014 en République Dominicaine, à la sortie d'une audience devant le tribunal de Saint-Domingue. (ERIKA SANTELICES / AFP)

La justice française a fini par réagir. Les deux pilotes français qui se sont enfuis de République dominicaine, où ils sont accusés de trafic de drogue, ont été conduits, lundi 2 novembre, devant un juge d'instruction de Marseille (Bouches-du-Rhône) par des gendarmes, selon des sources proches du dossier cités par l'AFP. Une information également relayée par Le Dauphiné Libéré.

Les gendarmes se sont présentés aux domiciles de Pascal Fauret, 55 ans, dans la banlieue de Lyon, et de Bruno Odos, 56 ans, en Isère, selon cette source. Ils escortaient les pilotes dans le cadre de la mise en œuvre d'un mandat d'amener de la part de la juge d'instruction.

"Scandaleux", juge l'avocat Eric Dupont-Moretti

Depuis qu'ils sont parvenus à fuir la République dominicaine pour se réfugier dans le sud de la France, les deux pilotes assuraient qu'ils comptaient s'en remettre à la justice française pour prouver leur innocence. Ils attendaient, depuis, d'être entendus par la juge marseillaise qui enquête depuis février 2013 sur cette affaire de vaste trafic de drogue transatlantique.

Mais Eric Dupont-Moretti, l'avocat des deux pilotes, a vivement critiqué cette interpellation par des gendarmes. "C'est scandaleux, s'est plaint le défenseur sur BFMTV. J'ai eu un coup de fil ce matin d'une des épouses, affolée. La femme, les enfants en pleurs, tout le monde s'en fout ! (...) On aurait au moins pu être prévenus ! C'est encore une décision incompréhensible d'un juge d'instruction." Interrogé sur les chances de voir les deux hommes être renvoyés en République dominicaine, Me Dupont-Moretti a répondu sèchement : "Je ne vois pas par quel mécanisme."

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