Le ministère de la Justice épinglé pour 40 000 emplois non déclarés
La Chancellerie a affirmé que la situation était actuellement en cours de régularisation.
Au palais de Justice, il n'y a pas que des juges. Il y a aussi des experts, des traducteurs et des interprètes : au total plus de 40 000 collaborateurs occasionnels employés par le ministère de la Justice. Mais, ces emplois ne sont pas déclarés. "Ces interprètes ne bénéficient d'aucune protection sociale c'est-à-dire qu'ils n'ont pas le droit à des congés. Ils n'ont pas le droit à l'assurance maladie", décrit David Dokhan, l'avocat des interprètes, au micro de France 3. Une trentaine d'interprètes a porté plainte.
Du travail dissimulé
La journaliste précise que l’État ne paye donc aucune cotisation ni à la sécurité sociale ni à la caisse des retraites. Il s'agit donc, en langage judiciaire, de travail dissimulé. Une pratique qui n'est pas nouvelle mais face à l'ampleur de ce phénomène, Christiane Taubira, garde des Sceaux et ministre de la Justice avait commandé un rapport sur le sujet en 2012. Selon le ministère, les contrats des différents collaborateurs sont en cours de régularisation.
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