Justice : le "tueur de DRH" face aux familles des victimes
Gabriel Fortin est arrivé dans la matinée du mardi 13 juin au tribunal de Valence (Drôme) sous bonne escorte. Il apparaît sur le banc des accusés les cheveux rasés. Pour la première fois depuis son arrestation, il sort de son silence et lit un texte où il se pose en victime de mensonges. Les parties civiles sont interloquées par son attitude.
La réclusion criminelle à perpétuité encourue
Autre moment de tension : la mère de Gabriel Fortin, 78 ans, apparaît à la barre en larmes et demande à son fils d’expliquer ses actes. L’accusé, imperturbable, n’aura aucun mot pour les familles des victimes. Celui que l’on surnomme le "tueur de DRH" comparait pour trois assassinats et une tentative d’assassinat début 2021. Deux DRH avaient participé à son entretien de licenciement. Dans une agence Pôle Emploi, il abat froidement Patricia Pasquion, une fonctionnaire qu’il ne semblait pourtant pas connaître. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
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