Cet article date de plus d'un an.

Justice : le "tueur de DRH" face aux familles des victimes

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Justice : le "tueur de DRH" face aux familles des victimes
Article rédigé par France 3 - V. Lerouge, France 3 Régions, E. de Pourquery, P. Goldmann
France Télévisions
Depuis plus de deux ans, il s’était enfermé dans le mutisme. Mardi 13 juin, Gabriel Fortin, le "tueur de DRH", est sorti de son silence au premier jour de son procès à la Cour d’assises de la Drôme. Il est poursuivi pour avoir assassiné trois personnes.

Gabriel Fortin est arrivé dans la matinée du mardi 13 juin au tribunal de Valence (Drôme) sous bonne escorte. Il apparaît sur le banc des accusés les cheveux rasés. Pour la première fois depuis son arrestation, il sort de son silence et lit un texte où il se pose en victime de mensonges. Les parties civiles sont interloquées par son attitude.

La réclusion criminelle à perpétuité encourue

Autre moment de tension : la mère de Gabriel Fortin, 78 ans, apparaît à la barre en larmes et demande à son fils d’expliquer ses actes. L’accusé, imperturbable, n’aura aucun mot pour les familles des victimes. Celui que l’on surnomme le "tueur de DRH" comparait pour trois assassinats et une tentative d’assassinat début 2021. Deux DRH avaient participé à son entretien de licenciement. Dans une agence Pôle Emploi, il abat froidement Patricia Pasquion, une fonctionnaire qu’il ne semblait pourtant pas connaître. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.