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Justice : le gouvernement veut des chiens d'assistance aux victimes mineures dans tous les départements

Le rôle de ces chiens a été mis en lumière en septembre à Marseille, lors du procès de la conductrice d'un car scolaire qui était entré en collision avec un train à Millas.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Un chien d'assistance judiciaire au tribunal à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 26 septembre 2022. (MAXPPP)

Ils sont dix en France et seront bientôt présents sur l'ensemble de l'Hexagone. Les chiens qui accompagnent certaines victimes mineures lors des procédures judiciaires seront "généralisés", a annoncé le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, mardi 20 décembre. L'objectif est d'avoir "un (animal) par département", selon le garde des Sceaux. "Les enfants victimes, quand vient le moment de raconter ce qu'ils ont subi, c'est évidemment un moment d'angoisse. Ce doudou vivant est là pour aider l'enfant à verbaliser, à se sentir moins mal", a-t-il justifié.

Leur rôle a été mis en lumière en septembre à Marseille, lors du procès de la conductrice d'un car scolaire, qui était entré en collision avec un train à Millas (Pyrénées-Orientales). Six enfants étaient morts et 17 avaient été blessés.

Le garde des Sceaux se rend mardi au tribunal judiciaire d'Orléans, où deux chiens d'assistance judiciaire interviennent déjà. Il doit y annoncer la signature d'une convention entre le ministère, l'association Handi'Chiens, qui forme ces animaux, la Société protectrice des animaux (SPA), qui fera appel à ses bénévoles pour les héberger, et France Victimes. La formation d'un chien coûte environ 17 000 euros, selon Handi'Chiens, coût qui sera partagé entre l'association et le ministère.

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