Début du procès du groupe de Tarnac
Le procès d'un sabotage et d'un fiasco judiciaire commence ce mardi 13 mars devant le tribunal correctionnel de Paris. Huit personnes du groupe de Tarnac sont accusées d'avoir dégradé des lignes de TGV.
Le 11 novembre 2008, la France découvre l'affaire Tarnac, du nom d'un petit village de Corrèze. Devant les caméras, les policiers démantèlent un réseau présenté comme proche de l'ultra gauche. Dix personnes sont mises en examen, suspectées de dégradations sur des lignes TGV quelques jours plus tôt.
Des terroristes présumées
Parmi elles, le leader supposé Julien Coupat et sa compagne Yildune Lévy. Ils reconnaissent leur présence à proximité des voies des chemins de fer la nuit des dégradations, mais nient y avoir participé. Une enquête sera ouverte pour des actes de terrorisme. L'affaire devient politique. Dix ans plus tard, Julien Coupat n'est plus poursuivi pour terrorisme. Il est jugé à partir de ce mardi pour dégradations et association de malfaiteurs. Julien Coupat risque dix ans de prison.
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