Ouverture du procès qui secoue le handball français
Avec un groupe de proches, Nikola Karabatic est soupçonné d'avoir parié sur la défaite de son propre club à la mi-temps du match entre Montpellier et Cesson en 2012.
Nikola Karabatic a eu du mal à se frayer un chemin jusqu'au palais de justice, ce lundi 15 juin à Montpellier. En jeu, le procès des paris truqués. Aux côtés du handballeur, son frère Luka et 14 autres personnes. Au coeur du procès, un match entre Cesson et Montpellier, le 12 mai 2012. Une rencontre perdue par les Montpelliérains. Ce jour-là, la Française des Jeux constate qu'il y a beaucoup plus de paris que d'habitude : plus de 100 000 euros versés à la même heure sur la défaite de Montpellier.
Un match truqué
"Il est toujours insolite de considérer que des joueurs et des proches des joueurs vont parier sur la victoire de l'équipe adverse", explique Thierry Herzog, avocat de la Française des Jeux. L'enjeu est de savoir si le match a été truqué. Durant 15 jours, les handballeurs vont défendre leur version. "Oui, certains ont parié de l'argent, mais non le match n'a pas été truqué", selon eux.
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