Cet article date de plus de treize ans.

Jean-Marc Rouillan reste en prison

Son régime de semi-liberté avait été révoqué sitôt parue l'interview dans laquelle le confondateur d'Action Directe disait ne rien regretter. La cour d'appel de Paris a confirmé la révocation de la semi-liberté, déjà décidée en première instance à la mi-octobre.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

L'affaire n'en restera sans doute pas là - les avocats de Jean-marc Rouillan comptent bien se pourvoir en cassation, sous réserve de l'accord de leur client. Leur client, disent-ils, est victime d'un “délit d'opinion”.

Jean-Marc Rouillan, le cofondateur du groupe terroriste Action Directe, restera donc en prison, selon l'arrêt rendu aujourd'hui par la cour d'appel de Paris. Un arrêt qui confirme la décision prise en première instance le 16 octobre dernier.
_ Il bénéficiait d'un régime de semi-liberté depuis décembre 2007.

Sa vie a brutalement basculé le 2 octobre dernier. Dans un entretien donné au magazine l'Express, il revient sur les crimes commis par Action Directe. “Je n'ai pas le droit de m'exprimer là-dessus... Mais le fait que je ne m'exprime pas est une réponse. Car il est évident que si je crachais sur tout ce qu'on avait fait, je pourrais m'exprimer. Mais par cette obligation de silence, on empêche aussi notre expérience de tirer son vrai bilan critique.”
_ Ces déclaration ont alors provoqué un tollé... qui l'a privé de semi-liberté. Dès le 3 octobre. Les différentes audiences ultérieures n'ont fait que confirmer ce retour à la case prison.

Guillaume Gaven, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.