Ingénieur, chirurgien, journaliste..., ces Français qui veulent aller sur Mars
Seize hommes, cinq femmes. C'est tout ce qu'il reste du contingent de Français dans la présélection réalisée par la fondation Mars One dans le but d'installer une colonie sur la planète Mars à l'horizon 2025.
France Info vous en parlait récemment, ils étaient 200.000 selon Mars One à avoir postulé, ils ne sont plus que 1.058, dont 24 Français. Parmi eux, un chirurgien de 35 ans, Ludovic un graphiste, Jacques un voltigeur équestre, Claude un ingénieur aéronautique ou Florence Porcel, chroniqueuse à "La tête au carré" à France Inter . "C'est un choix de vie évident puisqu'on y va et qu'on ne revient pas , commente-t-elle. Donc, à chaque étape, je me donnerai ou pas le choix d'arrêter... Là, pour l'instant, je suis motivée ! "
Sur sa sélection, Claude, ingénieur aéronautique, reste dubitatif : "J'avoue que je n'y croyais pas trop. Je dois faire partie des gens surpris. " Sa motivation ? "Ce n'était pas tellement pour Mars, c'était surtout parce que je suis intéressé par l'exploration spatiale, qui est un peu en panne ces dernières années. " Il ajoute : "En 2025 je serai retraité, ça occuperait bien ma retraite ! "
"Si on a une bande de bimbos décérébrées... "
En tout cas, c'est déjà un bel exploit d'être parmi les 1.058. Surtout si Mars One a réellement reçu 200.000 candidatures. Bas Lansdorp, le cofondateur de Mars One, détaille ses critères de choix : "Ce que nous cherchons avant tout c'est des gens capables de travailler en équipe. C'est le critère le plus important. "
Il faudra aussi afficher une bonne forme physique et mentale. Les présélectionnés peuvent d'ailleurs s'attendre dans les jours ou les semaines à venir à des questionnaires plus poussés sur leur profil.
Claude, l'ingénieur aéronautique : "Pour moi, il y a deux écueils possibles (qui pourraient faire échouer le projet Mars One, ndlr). Le financement, qui est loin d'être gagné, même s'ils ont des idées novatrices (Mars One veut notamment filmer l'aventure et la vendre comme une émission de téléréalité, ndlr). Et le deuxième écueil possible, c'est les profils choisis. De toute façon, on le verra vite : si on a une bande de bimbos décérébrées... Il ne faudrait pas que le côté 'téléréalité' ne prenne trop le dessus. " Message transmis à Bas Lansdorp.
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