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Infanticide dans l’Eure : Lyes Louffok, militant des droits de l’enfant, demande un audit concernant le 119

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Infanticide dans l’Eure : Lyes Louffok, militant des droits de l’enfant, souhaite "mettre en place un audit" de l’entreprise privée qui gère le pré-accueil du 119
Infanticide dans l’Eure : Lyes Louffok, militant des droits de l’enfant, souhaite "mettre en place un audit" de l’entreprise privée qui gère le pré-accueil du 119 Infanticide dans l’Eure : Lyes Louffok, militant des droits de l’enfant, souhaite "mettre en place un audit" de l’entreprise privée qui gère le pré-accueil du 119 (France 3)
Article rédigé par franceinfo - J. Benedetto
France Télévisions
Invité sur le plateau du 12/13 info, samedi 30 septembre, Lyes Louffok, militant des droits de l’enfant et membre du CNPE, souligne le fait que peu d’appels passés au 119 enfance en danger aboutissent. Selon lui, la mise en place d’un audit est nécessaire.

Ce drame aurait-il pu être évité ? La petite Lisa, 3 ans, était régulièrement battue avant de décéder, mais aucun signalement n’a été fait. "L’enquête le dira, mais c’est vrai que la première information qui vient nous heurter, c’est cette tentative d’appel au 119 par une amie de ce couple (...). Cet appel n’a malheureusement pas pu aboutir", rapporte Lyes Louffok, militant des droits de l’enfant et membre du CNPE (Conseil national de la protection de l’enfance), sur le plateau du 12/13 info, samedi 30 septembre. "Quand on regarde les statistiques aujourd’hui du 119, on se rend compte que bon nombre d’appels ne passent pas le filtre du pré-accueil", souligne Lyes Louffok.

Le pré-accueil du 119 géré par une entreprise privée

Selon les chiffres, en 2022, 490 000 appels ont été rentrés dans le logiciel du 119 enfance en danger. Sur ses appels, seuls 26 000 ont été transférés à des écoutants professionnels. Le pré-accueil du 119 est géré par une entreprise privée. "Je pense que ce qu’il va réellement falloir mettre en œuvre dans les jours qui viennent, c’est un audit de cette entreprise privée qui, semblerait-il, a été dans l’incapacité de répondre à la personne qui a souhaité solliciter le 119", estime Lyes Louffok. La question des moyens doit aussi être examinée.

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