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Incendies en Gironde : trois départements demandent des "états généraux" sur la gestion de la forêt des Landes de Gascogne

Ils veulent associer les pompiers, les propriétaires de forêts et les scientifiques à la réflexion, après les incendies qui ont ravagé près de 21 000 hectares.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Un camping détruit par les flammes au pied de la dune du Pilat, en Gironde, le 27 juillet 2022. (VALENTINO BELLONI / HANS LUCAS / AFP)

Comment ne pas revivre des incendies aussi dévastateurs que ceux qui ont touché la Gironde à la mi-juillet ? Les présidents des départements de Gironde, des Landes et du Lot-et-Garonne ont demandé l'organisation d'"états généraux du massif des Landes de Gascogne", dans un courrier adressé à la préfète de Gironde jeudi 28 juillet.

Jean-Luc Gleyze, Xavier Fortinon et Sophie Borderie, trois élus socialistes, estiment qu'il faut tirer des deux sinistres qui ont détruit près de 21 000 hectares "un retour d'expérience qui soit profitable pour qu'à l'avenir, alors que le changement climatique est à l'œuvre, nous ne soyons plus confrontés à des feux d'une telle ampleur".

Dans leur courrier à la préfète Fabienne Buccio, ils plaident pour un travail qui associerait, cet automne, l'Etat, les trois départements, les services départementaux d'incendie et de secours (SDIS), la région, les représentants des sylviculteurs, de la Défense des forêts contre les incendies, du Centre régional de la propriété forestière et du Parc naturel régional des Landes de Gascogne, ainsi que des scientifiques et des universitaires.

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"Nous devrons parler du rapport entre urbanisme et forêt, d'organisation de l'espace, des dessertes du massif, de son accessibilité, de replantation et d'entretien forestier, de vulnérabilité à d'autres risques comme les tempêtes", affirment-ils.

Jeudi, Sophie Borderie, présidente du Lot-et-Garonne et du Sdis 47, et le maire d'Agen (Lot-et-Garonne) Jean Dionis ont proposé que la ville accueille "un dispositif avancé de moyens aériens de sécurité civile". Une proposition déjà poussée par Jean-Luc Gleyze au début des incendies, estimant que la forêt des Landes devait "être dotée de moyens aériens de lutte" contre les incendies. Aujourd'hui, tous les avions bombardiers d'eau stationnent à Nîmes (Gard).

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