: Vidéo Incendies de Martigues : l'unité de pompiers mobilisée ne relâche pas sa surveillance
Dans les Bouches-du Rhône, le travail des pompiers se poursuit, après les incendies violents de mardi à Martigues et Sausset-les-Pins. Leur mission : surveiller les éventuelles reprises de feu.
Un millier d’hectares de pinèdes et de broussailles ont brûlé depuis la nuit de mardi 4 août dans les Bouches-du-Rhône, à Martigues et ses alentours. Si les principaux incendies sont maîtrisés, il y a eu plusieurs reprises de feu. Les pompiers restent très mobilisés et surveillent attentivement la zone.
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Le commandant Olivier Venel coordonne de son 4x4 les équipes sur le terrain. Son objectif : repérer au plus vite la moindre fumée. "La difficulté, c’est d'arriver, quand les feux prennent trop d'ampleur, à traiter de longues distances de lisières qui immobilisent les engins alors que le risque feu de forêt est maintenu, et de les traiter de manière rapide et efficace pour pas qu'on ait de reprises sur tous ces feux. Des reprises qui après peuvent re-dégénérer en nouveaux feux de forêt", explique-t-il.
Cinq minutes maximum pour être au contact
Il croise une équipe de pompiers du Gard, venue en renfort, une autre du Vaucluse. Et comme à chaque fois, il faut étudier la carte en détails pour cibler la zone à inonder. Parfois les endroits en question sont difficiles d’accès, explique le commandant Venel : "On a la chance que le département des Bouches-du-Rhône soit vraiment bien quadrillé en pistes. Le problème c'est que le feu ne suit pas les pistes. Il faut aller le chercher ! Et là, on peut rencontrer des difficultés d'accès et si vraiment c'est le cas, les capacités d'interventions, les moyens, sont vraiment dépassés".
On a des groupes spécialisés qui peuvent tirer jusqu'à plusieurs kilomètres de tuyaux pour aller traiter les lisières inaccessibles.
Olivier Venel, commandant du SDIS13à franceinfo
L'organisation des troupes est minutieuse. On répartit notamment les groupes pour aller manger, en prenant soin d'avoir toujours une équipe en surveillance. Et justement, un groupe prévient le commandant qu'une fumerolle est repérée. "Et même probablement deux, signale Olivier Venel. Donc l'avantage d'avoir ces moyens répartis sur le secteur c'est de pouvoir traiter deux fumerolles très éloignées l'une de l'autre. Tout se joue très rapidement, l'objectif étant d'être dans les cinq minutes au maximum au contact pour traiter rapidement ces reprises". Ce travail de surveillance va encore durer plusieurs jours.
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