Pompier interpellé dans l'Hérault : "C'est un sentiment de dégoût et de trahison", selon le porte-parole de sapeurs-pompiers du département

"C'est un sentiment de dégoût et de trahison", confie le lieutenant-colonel Jérôme Bonnafoux, porte-parole de sapeurs-pompiers de l’Hérault, ce vendredi. Le pompier qui a déclenché plusieurs incendies a été mis en examen jeudi 27 juillet, avant de passer sa première nuit en détention provisoire.

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"Il y avait des soupçons, il y avait des signalements" à propos de cet homme, selon le lieutenant-colonel. "Nous essayons au mieux de détecter des profils qui seraient suspects", assure-t-il, notamment en demandant le casier judiciaire de ceux qui veulent devenir sapeur-pompier, mais "ce n'est pas forcément suffisant. (…) Il faut qu'on améliore effectivement ces systèmes".

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— France Bleu Hérault (@bleuherault) July 28, 2022

"Nous demandons depuis un certain nombre d'années, par l'intermédiaire de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, d'avoir accès au traitement des accidents judiciaires. Aujourd'hui, nous n'avons pas accès à cela", regrette-t-il.

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Mais le porte-parole des sapeurs-pompiers de l'Hérault estime que "ce qu'il faut retenir, c'est que c'est une minorité. Tout le monde le condamne parce que quand on devient pompier, on devient d'abord pompier pour aider les autres".