Mati, petite station balnéaire, compte ses morts. Passé le premier choc, la polémique enfle. Pour les habitants, nombre de victimes auraient pu être évitées. En cause : des plans d'évacuation inexistants, des bornes incendies hors service et des pompiers dotés de moyens dérisoires. "C'est toujours le même problème en Grèce. La prévention n'existe pas. D'abord, on attend d'être brûlé et ensuite on cherche les responsables", dénonce Yannis Gridis.Les recherches continuentLes pompiers continuent de ratisser le secteur de la plage à la recherche d'éventuelles nouvelles victimes. Le gymnase a été réquisitionné, transformé en centre de secours. Nourriture, médicaments et vêtements affluent. Et les volontaires s'organisent. Le gouvernement a déclaré un deuil de trois jours et le drapeau a été mis en berne sur l'Acropole à Athènes.