Incendie dans le Var : des vacanciers évacués s'apprêtent à passer une nouvelle nuit dans des centres d'accueil d'urgence
A Bormes-les-Mimosas, près de 1 300 personnes, en majorité des vacanciers évacués d'un camping voisin, ont été accueillies dans un gymnase où elles s'apprêtaient mardi soir à passer une nouvelle nuit.
Des milliers de personnes évacuées de leurs maisons ou de leurs campings pour être mis en sécurité s'apprêtaient mardi soir à passer une nouvelle nuit dans des structures d'accueil tandis que le vaste incendie qui fait rage dans l'arrière-pays de Saint-Tropez, dans le département du Var, n'était toujours pas maîtrisé. Depuis lundi, les flammes ont parcouru au moins 6 000 hectares estiment les pompiers, qui luttent à pied à pied contre les flammes.
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À Bormes-les-Mimosas, 1 200 vacanciers d'un camping de La Môle ont pu trouver refuge dans un gymnase. Parmi eux, Stéphanie et Annie, venues passer quelques jours de vacances entre mère et fille après une année très difficile, cherchent une alternative a cet hébergement d'urgence "mais tout est complet ou très cher", expliquent-elles.
"On s'arrange comme on peut"
Installées la nuit précédente sur un matelas de fortune, elles dormiront cette fois sur les lits de camp qui ont été distribués, mais toujours dans la chaleur et la promiscuité. "Avec la crise sanitaire dans laquelle on est actuellement, ce n'est pas facile", poursuit cette sinistrée, tandis que la protection civile annonce une rupture de stock des serviettes de bain.
Même si l'accueil est formidable ici, le moral n'y est pas, y compris chez les plus jeunes. Hugo compte vite oublier ses vacances. "On a fait l'arrivée, une nuit, un jour et puis le soir on se retrouve dans un centre d'accueil, ce n'est pas facile", explique l'adolescent. Nicolas, lui, surveille l'espace que s'est attribué sa famille. "On a quatre lits pour sept, donc on s'arrange comme on peut. Les petites ont pris leur doudou et c'est tout ce qu'on pouvait prendre. On est parti du camping à l'arrache", explique le père de famille qui attend maintenant de pouvoir retourner chercher ses affaires au camping, parce que quoi qu'il arrive les vacances sont terminées.
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