Les entreprises touchées par l'incendie de l'usine Lubrizol jeudi 26 septembre à Rouen (Seine-Maritime) sont inquiètes malgré la promesse faite par l'État de leur venir en aide. "Elles sont surtout dans l'attente", précise le journaliste Léopold Audebert en direct sur place. Certaines entreprises ont dû être fermées pendant 24 heures "en raison du périmètre de sécurité qui avait été décrété et d'autres sont encore à l'arrêt total", ajoute-t-il. "Au total, 1 200 personnes sur l'ensemble de la zone industrielle" sont concernées.Des aides de l'ÉtatLes salariés n'auront pas de demande préalable à faire pour toucher un chômage partiel. "Par ailleurs, l'État a annoncé des facilités de paiement pour leurs charges sociales et fiscales. Reste maintenant la situation des sous-traitants de Lubrizol", précise le journaliste. La Chambre de commerce et d'industrie a alerté les services de l'État sur cette question. 300 sous-traitants sont concernés.