Incendie de l'usine Lubrizol : la préfecture de Normandie affirme que les niveaux d'amiante ne sont pas "préoccupants"
Trois campagnes de mesures de l'amiante dans l'air ont été effectuées entre fin septembre et début octobre, après l'incendie qui a ravagé, le 26 septembre, une partie de cette usine située à Rouen.
"L’incendie n’a pas généré autour du site de niveaux inhabituels ou préoccupants de fibres d’amiante dans l’air", affirme la préfecture de Normandie, samedi 5 octobre, à propos de l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen (Seine-Maritime). Selon les autorités, trois campagnes de mesures d'amiante ont été effectuées entre le 27 septembre et début octobre, et aucune n'a permis de trouver des mesures de fibres d'amiante dans l'air supérieures à 3 fibres d'amiante par litre d'air.
La réglementation relative aux bâtiments est fixée à 5 fibres d'amiante par litre d'air. Au-dessus, il est obligatoire de procéder au désamiantage du bâtiment, rappelle la préfecture.
Dans le détail, la première campagne a été réalisée à la demande de Lubrizol dans un rayon de 300 m autour du site, la seconde a été réalisée à la demande du préfet allant jusqu'à une distance de 15 km. Une troisième campagne a ensuite été effectuée dans un rayon de 800 m autour du site. "Il apparaît que les mesures de fibres d’amiante dans l’air sont inférieures à 3 fibres par litre d’air", affirme la préfecture.
D'autres études à venir
La veille, la juge des référés du tribunal administratif de Rouen a nommé un expert spécialiste en chimie et produits industriels pour procéder à "un constat des conséquences environnementales" de l'incendie de l'usine chimique Lubrizol.
L'association nationale pour la prévention et l'amélioration de la qualité de l'air, Respire, a elle aussi obtenu la nomination d'un expert indépendant chargé de procéder à ses propres études sur les éventuels dégats liés à l'incendie et surtout au dégagement de fumées.
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